Les boxes pieds-poings à Rouen et en Haute-Normandie

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Self-défense féminine & sports de combat

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Une fois n'est pas coutume, je commencerai cet article en publiant quelques lignes tirées d'un blog, celui de 

l'association AITO SELF DEFENSE LYON, pour leur pertinence.

 

" ...

  La self-défense


une façon d’être

 

Au-delà de l’apprentissage technique, la self-défense est une attitude générale :

 

Elle commence quand vous vous déplacez dans la rue, dans les couloirs du métro, sur les quais d'une gare etc...

 

Marchez-vous d’un pas vif, en balançant bien les bras, la tête et le
regard hauts ?

Ou marchez-vous lentement, les bras ballants, les yeux tournés vers le sol ?

La réalité se trouve sûrement entre les deux.

 

Sachez toutefois que la première de ces deux attitudes dégage des signaux dissuasifs pour les agresseurs potentiels ; elle est synonyme d’assurance, et peut laisser entendre que vous n’êtes pas du genre à vous laisser faire.

Pour autant, si vous croisez une personne douteuse dans la rue ou les transports, évitez de la regarder dans les yeux.

Si vous croisez tout de même son regard, ne baissez pas les yeux : détournez-les de façon horizontale. C’est un signe de neutralité.

 

La self-défense est un équilibre subtil, entre l’inquiétude
excessive et l’insouciance totale. Une forme de prudence, qui
apprend à tenir compte de son environnement et à l’appréhender correctement.

 

 

Self-défense féminine 
ne pas jouer les héroïnes

 

 

La self-défense, c’est aussi :

 

- savoir fuir quand c’est possible.

 

- donner à l’agresseur ce qu’il souhaite.

De l’argent ? Votre téléphone ? Votre sac à main ? Peu importe.

Obéir à un agresseur permet la plupart du temps de s’en sortir indemne.

S’il montre son arme, c’est souvent pour vous impressionner et obtenir quelque chose de vous. Pas pour s’en servir.

 

- parler de façon calme, les mains ouvertes, pour apaiser
son interlocuteur.

Montrez que vous avez compris sa demande en reformulant (“Ok, je vous donne mon téléphone.”).

Cela permet de faire baisser la tension.

 

Car c’est un fait : quel que soit votre niveau de maîtrise technique, quelle que soit la qualité de votre préparation physique, il existe toujours un risque d’être blessé, voire tué.

 

Vous ne devez-vous battre que lorsque votre vie ou celle d’un de vos proches est directement menacée.

 

La self-défense féminine n’a pas pour but de créer des super-héroïnes : elle vise avant tout à protéger votre intégrité physique.

 

Et si l’affrontement est inévitable à cause de la configuration des lieux ?
A cause d’un enfant qui vous accompagne ?

A cause du comportement de votre agresseur, qui laisse penser à un déséquilibré ?

Les ripostes et les techniques de dégagement efficaces en cas d’agression vous sont enseignées lors des cours de self-défense féminine..."

 

Ces quelques lignes ont le mérite de fixer le cadre :

 

La self-défense commence par la capacité à appréhender l'environnement dans lequel on évolue (attitude, démarche, contrôle émotionnel, comportement en fonction du contexte), puis vient la capacité à se défendre lorsque l'agression physique ne peut être évitée (techniques martiales diverses).

 

Pas facile de se sentir à l'aise, voire sûre de soi dans une situation stressante ou même de faire croire à un éventuel agresseur que l'on ne le craint pas...

Une plus grande confiance en soi peut cependant s'acquérir progressivement par le biais de l'entraînement, mais à condition que celui-ci vous place à un moment dans une situation de stress similaire à une agression.

Or, la plupart des cours de self-défense proposent des situations d'opposition stéréotypées, certes très intéressantes pour l'apprentissage technique, mais ne préparant pas psychologiquement à une vraie agression.

 

 

 

 

Le travail technique en binôme que l'on retrouve généralement dans tous les arts martiaux et cours de self-défense est cependant un bon début pour commencer à s'habituer à faire face à un "adversaire conciliant":le partenaire d'entraînement, mais celà ne sera pas suffisant pour se préparer émotionnellement à une agression physique plus violente.

 

 

On retrouve en self-défense des techniques simples et efficaces , généralement interdites dans la pratiques des sports de combat car trop dangereuses (piques dans les yeux, coups aux parties génitales etc...).

 

 

 

 Entraînement en art martial traditionnel à deux :

Tori porte telle attaque et Uke riposte de telle façon.

 

Les pratiquants d'arts martiaux traditionnels ont souvent expérimenté ce décalage entre le combat codifié à la touche tel qu'on le pratique à l'entraînement et le combat à frappe réelle ou allant jusqu'à la soumission.

Combien de ceintures noires se sont senties vulnérables et paniquées en montant pour la première fois sur un tatami ou un ring pour en découdre pendant un ou deux rounds face à un adversaire entraîné à porter réellement les techniques ???

On peut cependant noté que les compétiteurs s'en sortent nettement mieux, car ils sont habitués à contrôler leur stress lors des compétitions, ce qui démontre que la technique ne suffit pas, la façon de s'entraîner est primordiale.

 

 

Pour pouvoir être le plus efficace possible en cas d'agression, la pratiquante de self-défense doit pouvoir lors de ses entraînements s'habituer à combattre face à un partenaire de la façon la plus réaliste possible.

Progressivement, elle va s'habituer à faire face à des situations de stress et elle sera de plus en plus apte à contrôler ses émotions face à un "adversaire&partenaire" qui tente réellement de la faire chuter ou de lui porter des coups.

 

 

 

Certaines disciplines comme le jujitsu brésilien , le M.M.A ont une approche très réaliste du combat et les champions de ces formes de combat ont démontré l'efficacité de leur technique en compétition.

 

 

 

A défaut de trouver des cours de self-défense où l'on travaille la technique et le combat avec protections pour ne pas se blesser tout en portant les techniques, il est toujours possible de pratiquer la self-défense dans un club et de s'inscrire dans un club de sport de contact (boxe thaï, full-contact, boxe française, m.m.a etc ...) pour s'aguerrir un peu plus au combat et avoir un entraînement physique plus intense.

 

 

 

Tous les "fighters" vous le diront en combat réel, quelle que soit la discipline, il faut avoir une bonne condition physique, car le stress pompe déjà une bonne partie de votre énergie et si le combat se prolonge, il devient très difficile d'être claivoyant face à un adversaire lorsqu'on manque de souffle et que les muscles sont fatigués.

 

 

Pour améliorer sa condition physique tout en développant son efficacité technique (précision, puissance, vitesse etc...), rien de tel que l'entraînement aux plaque et aux paos.

Au fil des séances, la pratiquante va progressivement prendre conscience de son potentiel technique, physique,et mental et développer son capital confiance.

Lorsqu'on est capable d'exécuter des combinaisons techniques à pleine puissance pendant 2 ou 3 rounds de 3 minutes, il est évident qu'on va se sentir beaucoup plus forte, plus confiante...

Mais ceci va prendre des semaines, des mois, voire des années pour certaines !!!

Ne croyez surtout pas qu'après un stage d'un week-end ou d'une semaine, vous serez capable de vous défendre si vous êtes néophyte en arts martiaux ou sports de combat ...

 

 

Porter des coups sur le "BOB" (manequin en caoutchouc) comme ci-dessus, permet de travailler la précision et la vitesse du geste technique, mais sera insuffisant pour développer les qualités physiques et mentales indispensables au combat.

 

L'étape finale de l'entraînement est la libre opposition.

Etre capable d'exécuter une riposte technique face à une attaque stéréotypée et conventionnée  est une chose, le faire face à un partenaire libre de vous attaquer comme il le veut en est une autre ...

Car là, patatrac !!! Toutes nos belles techniques de défense s'envolent... Rien ne passe, alors que d'habitude ...

Oui mais voilà, d'habitude "si tu attaques comme ça, moi je fais ça et si tu attaques comme ça, alors là je fais ça ..."

C'est la fameuse scène dans "Nikita" où le prof de karaté demande à l'héroïne de lui porter une attaque, et se prend une tarte (mouvement atypique dans les arts martiaux).

 

 

entraînement de lutte

 

Bien entendu, lors d'une agression dans la rue l'effet de surprise peut  jouer en faveur de la victime et que celle-ci porte une ou deux techniques décisives, car l'agresseur est loin de s'imaginer  que cette dernière  ait la capaciter de résister, mais l'efficacité de la riposte sera d'autant plus grande que l'entraînement aura été régulier et de qualité...

 

Alors Mesdames n'hésitez plus, commencez à vous entraîner dès maintenant !!!

 

 

 


 

 

 

Si cet article vous a intéressée, je vous conseille de jeter un petit coup d'oeil sur le blog suivant :

 

http://jvaisamagym.eklablog.com/

 

 Bon entraînement à toutes !!!
 
Le Coach


09/01/2013
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